Elle est de construction récente : plan ogival gothique de 1856. La pierre de construction vient des carrières de l'Aber Ildut, des Blancs-Sablons et aussi de la démolition de l'église de Lochrist et de la chapelle Saint-Christophe. Les statues et les éléments de décoration, moulures, pinacles, statues... viennent de l'église de Lochrist édifiée fin XVe, début XVIe siècle.
Au-dessus du portail (début XVIe siècle), remarquable Christ de Pitié, mains liées, dépouillé de ses vêtements, attendant le supplice. Sur la droite, Saint-Jean Evangéliste; l'aigle tient l'encrier du saint dans son bec. A gauche, une statue controversée : Saint-Mathieu (à cause de l'ange qui se cache dans les plis de son manteau) ou un personnage féminin (Sainte-Marguerite peut être ?).
Aux angles de la façade : Saint-Yves, patron des avocats d'un côté, et Sainte-Barbe en corselet du XVIe siècle, accompagnée de sa cour, de l'autre. Des sculptures diverses : animaux fabuleux ou personnages agrémentent les chevronnières.
A l'intérieur de l'église : mausolée de Dom Michel le Nobletz (1577-1652), tombeau en marbre et statue en terre cuite du missionnaire breton par Caffieri (1750).
Derrière le tombeau, statue de Saint-François d'Assise portant les stigmates, oeuvre de Roland Doré, sculpteur breton du début XVIIe siècle. Le porte-cierge, classé à l'inventaire général des monuments historiques, est du XVIIe siècle. La maîtresse-vitre (XVIe siècle), monument historique classé, décrit la passion du Christ. Très endommagée en 1944, elle a été restaurée par les Beaux-Arts. A gauche de la nef, une vierge à l'enfant : cette statue en bois se trouvait dans une niche, à l'extérieur de l'église, en haut du chevet. Le dessus de la tête de Marie, picoré par les oiseaux est très dégradé. A l'origine, la statue était polychrome